This paper takes as its starting point the particular place of woman in the legal norms since Antiquity, including in sacred texts, especially in the legislation on marriage and adultery. We then present, from De Cive, the Hobbes’ theistic jusnaturalism as an original attempt to found in God and in reason the laws to which women are subjected. But at the moment of his exegesis of verses 5,31-32 of the Gospel of Matthew on repudiation, it seems that his conceptual arsenal (...) wavers : between temporal reign and divine authority, the figure of Jesus threatens the Hobbesian edifice with collapse. We conclude with the idea that it is still positive legislation around women that crystallizes the crucial problems of the anthropology of law and, more generally, of the relationship between the human and the divine. (shrink)

Les figurations diverses de la rationalité dans la correspondance de Spinoza n’ont pas qu’une valeur pédagogique ; paraissent-elles singulières, ce sont autant de déclinaisons du spinozisme. On y ressaisit les difficultés que le système a rencontrées auprès de publics divers; difficultés qu’illustrent les postures irrationnelles de bien des correspondants. La correspondance, en marge de l’œuvre, expose la définition spinoziste de la philosophie et en souligne l’originalité ; ne perdant jamais de vue l’idée d’adéquation, elle noue de façon unique les rapports (...) entre spinozisme, tradition et cartésianisme, entre le philosophe et la cité. La rationalité produite dans les lettres conduit à réexaminer des questions traitées dans l’œuvre : la définition intervient comme un élément important du dispositif rationnel et le présage s’y donne comme n’étant pas dénué non plus de rationalité. Le dynamisme et la force de cette philosophie rendent raison d’échanges souvent inféconds et violents, comme ceux avec Burgh, Blyenbergh et Boxel : ils nous confrontent à un Spinoza intransigeant sur ses principes rationnels et qui ne pouvait composer ni avec les dogmes de la religion ni avec l’opinion. (shrink)

La Lectura Ordinaria super sacram scripturam attribuée à Henri de Gand fut conservée dans un seul manuscrit qui date de la fin du 13e ou du début du 14e siècle . Sa description et son histoire ont été faites par le dr. Raymond Macken en 1972, qui est aussi l'éditeur de l'ouvrage. L'édition critique du texte nous a permis de constater l'existence de certaines ressemblances entre son contenu et les autres œuvres d'Henri de Gand, sûrement authentiques. Déjà avant l’édition (...) de R. Macken, et etant donnée l'importance considérable de Platon et d'Avicenne dans les pages de la Lectura, Beryl Smalley parlait de l'attribution de l'ouvrage à Henri «as a working hypothesis». Cependant, nous devons d'abord à R. Macken, et après à Gordon A. Wilson, les examens les plus complets du problème de l'attribution résultant de la comparaison du texte avec les Quodlibeta et la Summa. (shrink)

Ce volume dégage les racines médiévales des thèmes principaux de la philosophie contemporaine. Il montre les conséquences de la _distinctio formalis_ sur les notions médiévales et modernes de la causalité, par là sur celles de _l'esse objectivum_ et du signifié propositionnel dans le connaître humain. This book examines the medieval origin of certain themes in modern and contemporary philosophy. It shows the consequences of the _distinctio formalis_ on medieval and modern conceptions of causality, including those of the _esse objectivum_ and (...) on the _complexe significatum_. (shrink)

Nombreux sont les versets coraniques qui insistent sur la toute-puissance de Dieu : en maître absolu du Bien et du Mal, il fait ce que bon lui semble, égarant et sauvant qui II veut. Pris au pied de la lettre, ces versets ont inspiré une vision déterministe et fataliste dé l'homme et du monde qui exclut toute possibilité de fonder une éthique rationnelle : le bien et le mal sont entièrement déterminés par la seule volonté de Dieu et l'islam se (...) résume alors à une soumission aveugle aux décrets divins. Tenue pour responsable de l'ankylose de la pensée musulmane, voire des dérives obscurantistes de l'islamisme radical, cette position, qui résulte du triomphe de l'as'arisme dans le sunnisme postclassique, est de nos jours sévèrement critiquée par des théologiens soucieux de promouvoir un islam éclairé. Ceux-ci renouent souvent avec des doctrines mu'tazilites visant à atténuer, d'une façon ou d'une autre, la puissance divine et à reconnaître en Dieu une certaine « impuissance », afin de créer un espace pour l'homme. L'article retrace l'historique de ce débat, qui remonte aux origines mêmes de la théologie musulmane. Many verses in the Koran insist on God's omnipotence: as the absolute Master of Good and Evil, He does whatever he likes, condemning or saving whomever He decides. Understood literally, those verses have inspired a deterministic and fatalistic vision of man and the world, one which excludes any possibility of grounding a rational ethics. Both Good and Evil are totally determined by the will of God alone, and Islam may be summed up as a blind submission to divine decrees. This position, which results from the triumph of as'arism in post-classical sunnism, has been held responsible for the stagnation of Muslim thought, indeed for the obscurantist excesses of radical Islamism and is today severely criticized by some theologians concerned to promote an enlightened Islam. These scholars have often revived mu'tazilist doctrines whose aim is to weaken one way or another, notions of divine power and, by recognizing in God a certain « powerlessness », create a space for human action. This paper retraces the history of this debate which dates back to the very origins of the Muslim theology. (shrink)

The debate following Berlin's famous lecture Two Concepts of Liberty circled around the opposition between negative and positive liberty. Berlin delivered his lecture during the period of the Cold War. Therefore it not only provoked a very technical debate within analytic philosophy on the concept of liberty but also contained an important butdebatable political message: those who endorse positive liberty should be conscious of the fact that the logic of positive liberty leads, if not necessarily at least easily to despotism, (...) paternalism and even totalitarianism. It is no unimportant question then to ask whether no conception of political society can be developed which, without denying pluralism and negative liberty, would show that virtue and law are part of freedom, that freedom entails the exercise of certain actions without this leading up to the imposition of one conception of the good. In this article there is shown in what sense the republican or neo-roman vision of civil liberty can fulfil this requirement. The analysis of the different components of the republican conception of freedom shows that republicanism distinguishes itself from liberalism not so much by the defence of different institutions but by a different legitimation of them which ultimately has its origin in taking serious the proper finality of political society, in taking serious, as the Ancients did, the political and not only social nature of man. (shrink)

Tout le film est toujours une microphysique du pouvoir, en potence, d’être étudier. Aujourd’hui l'augmentation des productions d'horreur et son public ont fait le film d'horreur une «contreculture» dominante, mais toujours sous l'effet négatif du pouvoir et du savoir qui disqualifient les discours, matérialisée dans ces films, ce qui les rend illégitime et exiler en soi espace filmique, transformée en un lieu adapté pour interdite et marquée par certaines pratiques discursives avec certains dispositifs d'exclusion. Paradoxalement, les types marginaux qui (...) apparaissent dans l'ordre de ces productions occupent les positions de sujets à exercer le pouvoir dans l'horreur et dans le même temps le renforcement de leur marginalité et de son objectivation. Ces aspects et les spécificités qui caractérisent les productions d'une part, nous ont amenés à identifier les pratiques de l'objectivation qui transforment corps dans les sujets dans l'horreur; d'autre part, de démontrer que ces films constituent une nouvelle technologie de contrôle social des corps, mais l'objectif principal de cette étude est d'analyser les relations de pouvoir à travers l'antagonisme des stratégies dans ce discours, qui est, pour savoir ce que cela signifie d'avoir un corps libre, nous examinons ce qui se passe sur le corps subjugué dans les films d'horreur, prenant l'archeogenealogie de Foucault comme base théorique. Cette questionhypothèse aurait un autre groupe: d'où pourrait faire une telle histoire? Nous supposons que dans les moments de crise, les films d'horreur ont beaucoup à prouver, donc nous avons opté pour un très similaire à celui qui Foucault a été invité par les experts de la revue Cahiers du cinéma pour discuter des conditions pour les productions cinématographiques comme Le Chagrin et la Pitié (1969), Portier de nuit (1974) et Lacombe Lucien (1974), quand on a regardé le déclin du gaullisme et l’ascention de Valéry Giscard d'Estaing , le vainqueur de la présidentielle de 1974, avec le soutien de l'ancien droit Tardieu et petainistes, anciens alliés de l'occupation du Führer Hitler de la France, entre 1940 à 1943. Maintenant, les conditions de production sont ceux qui marquent la fin des gouvernements socialistes de Mitterrand et Chirac, et le retour au pouvoir de la droite, à l'ascension politique de Nicolas Sarkozy. Au milieu de la crise économique de l'Union Européenne, flotte dans l'air la peur terrifiante de risque que l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. La présence croissante d'immigrants est aussi dans l'ordre d'une nouvelle crise de l'identité française. Ce sont les conditions de production de À l'intérieur, Frontière (s),Martyrs, Ils, La Meute, Captifs et Derrière les murs et, des films qui font partie de notre corpus. À la methodologie, nous développons les trois concepts opérationnels: le dispositif filmique de la mémoire, de la vérité et de l'objectivité pour traiter la mémoire populaire, recodé dans ces films et soi-disant perçu par nous comme l'un des principaux modes de contrôle des corps d’horreur; la notion d’intericonicité est encore utilisée pour indiquer des images qui renvoient à d'autres, mais tout en réalisant que chaque image a dans sa juxtaposition afin de utopies des hétérotopies. Donc, nous avons décidé de donner une nouvelle forme à cette notion, y compris l'utopique juxtaposés à des espaces hétérotopiques, sous l'influence de la discussion faite par Foucault dans le Corps utopique et Les hétérotopies. Keyword:Mémoire. Corps. Pouvoir. Discours politique. Film français d’horreur. (shrink)

It often appears that leading politicians in Belgium consider the results of the municipal elections in the light of national polities. They stick to the thesis that the municipal poll-results, at least in the bigger towns, are more and more influenced by the constellation of the nation's politics.Is it really so that the municipal elections indicate the hearings of the national political situation? Can one draw conclusions from the results of these elections as if they were national ones? And can (...) one,any how, compare municipal to parliamentary elections? By comparison of the results of municipal elections 1964 and of parliamentary elections 1965 it was checked which shifts in party-choice havehappened during this short period of eight months. If no oscillations, or only a few, were detected between both elections, one could conclude that the municipal elections 1964 indicated indeed the hearings of the parliamentary elections 1965.Successively, the national and provincial results of these elections were compared and the party-shifts on national and provincial level were calculated.To make a relevant comparison between the election-results on a lower level, a comparable basic unity had to be found. As there were no municipal data available at parliamentary elections on one side, andonly municipal results at the municipal elections on the other side, the least possible unity for which parliamentary election-results are known, the electoral canton namely, was chosen as a comparison-basis. For that purpose however the results per party had to be additioned in all municipalities belonging to one canton.Part of the electoral cantons was unfit for use as comparison-material for two reasons : the highly varied and often strongly local-coloured political party-structure on one hand, the big number of municipalitieswithout elections on the other hand. So we were bound to make a choice out of 212 electoral cantons. Finally the cantons with a maximum of 4 municipalities were chosen, which limited the number of cantons to 28. These cantons were classified by degree of urbanisation according to the typology of W. Van Waelvelde and H. Van der Haegen.In that classification the percentages of votes in favour of the political parties, at the occasion of these elections, were tabulated and compared.The participating parties and lists were grouped as much as possible around the traditional parties to which they were most related. So we distinguish in Flanders : CVP, BSP, PVV, VU, CPB and other parties ;in the Walloon region: PSC, PSB, PLP PCB, French-speaking lists and other parties.For this analysis we also thought it was relevant to control separately the shifts of the electoral corps in the Flemish, the Walloon and the Brussels cantons. These shifts were then specified according to thedegree of urbanisation.To measure the size of the party-shifts for these elections, the external election-shift standard was calculated for the chosen Flemish, Walloon and Brussels cantons, with a special attention for the degree of urbanisation. Finally we examined which attitude was assumed by the government, the governmental and the opposition parties, in relation to the results of the municipal 1964 elections.It appeared that some notable party-shifts had been realized during the short period between the municipal elections of 1964 and the legislative elections of 1965. In general, a certain polarization has taken place due to a centrifugal vote-shift to the left and still more to the right. The direction of vote-shifts, which had shown at the municipal elections of 1964, was affirmed at the legislative elections of 1965 and for some parties, CVP and PVV namely, it was even accentuated. The parallelism between both elections in relation to the direction of the vote-shifts did not mean however that the size of these shifts was the same everywhere. The image of the shifts was different according to linguistic region and degree of urbanisation.The analysis of the urbanisation-degree showed that the level of oscillations grew higher as the urbanisation-degree grew lower. Seen per linguistic region, the largest shifts had taken place in the Walloon cantons. According to the calculations of the electoral shift standards during the period 1964-1965, the lowest oscillations were noted in the Flemish and Brussels cantons, i.e. the voting-behaviour of the big agglomerations during the municipal elections of 1964 were the closest to the national electoral pattern. Seen that way they were, up to a certain degree, a value-measure for the general policy.Finally the remark should be made that the limitation to the two above-mentioned elections does not allow any generalization of the obtained conclusions. The short period between those elections was itself an exceptional situation which may have been of influence on the results of the comparisons. (shrink)

El libro de Alex Ibarra, Filosofía chilena. La tradición analítica en el periodo de la institucionalización de la filosofía, plantea la discusión sobre las líneas filosóficas, demostrando la existencia de cierta tradición analítica en Chile. A partir de allí, reflexionamos en torno a los procesos de constitución del campo de la filosofía en Chile como una historia atravesada por la necesidad de préstamos y cruces que impiden una delimitación clara de sus límites, lo que tornaría necesaria la atención a ciertas (...) políticas de la lectura que el libro soslaya. La productividad de la filosofía producida en Chile surgiría gracias -y no pese- a su inscripción en sus tiempos y espacios, a partir de recepciones cuya ausencia de retraso no impide el gesto de cierto re-trazo de lo leído. Alex Ibarra's exposition in his book Filosofía chilena. La tradición analítica en el periodo de la institucionalización de la filosofía, places the discussion on the philosophical traditions, showing the existence of a certain kind of analytical tradition in Chile. From there, we expose the processes of constitution of the field in Chile as a history crossed by the need of importations and intersections that contest the clear delimitation of its boundaries, what makes necessary the attention of the politics of readings that the book avoid. The productivity of the philosophic production in Chile, arises thanks to -but not in spite of- its inscription in its age/times and spaces, coming from its receptions and its differences. (shrink)

Organizations such as the EU High-Level Expert Group on AI and the IEEE have recently formulated ethical principles and (moral) values that should be adhered to in the design and deployment of artificial intelligence (AI). These include respect for autonomy, non-maleficence, fairness, transparency, explainability, and accountability. But how can we ensure and verify that an AI system actually respects these values? To help answer this question, I propose an account for determining when an AI system can be said to embody (...) certain values. This account understands embodied values as the result of design activities intended to embed those values in such systems. AI systems are here understood as a special kind of sociotechnical system that, like traditional sociotechnical systems, are composed of technical artifacts, human agents, and institutions but—in addition—contain artificial agents and certain technical norms that regulate interactions between artificial agents and other elements of the system. The specific challenges and opportunities of embedding values in AI systems are discussed, and some lessons for better embedding values in AI systems are drawn. (shrink)

En plus de concevoir la vue et la pensée comme des processus empiriques capables de reproduire les caractéristiques des corps, Épicure reconnaît un processus psychophysique intermédiaire par le biais duquel les phantasiai ou représentations sont produites dans l’esprit et synthétisent les caractéristiques des objets sensibles. L’objectif de cet article est de monter qu’Épicure a retravaillé la doctrine de Démocrite dans cette direction, à la lumière de la critique aristotélicienne de certaines théories de la perception et de sa réflexion sur (...) la formation du phantasma. Nous étudions le processus physiologique à l’origine de la phantasia chez Épicure, et nous montrons son lien avec le processus psychophysique adopté par Aristote pour expliquer la représentation. (shrink)

Pierre Teilhard de Chardin's spiritual masterpiece, The Divine Milieu, in a newly-revised translation by Siôn Cowell, is addressed to those who have lost faith in conventional religion but who still have a sense of the divine at the heart of the cosmos. "The heavens declare the glory of God," sings the Psalmist. Teilhard would agree. "We are surrounded," he says, "by a certain sort of pessimist who tells us continually that our world is foundering in atheism. But should we not (...) say rather that what it is suffering from is unsatisfied theism?" He sees a universe in movement where progress is the spiritualisation of matter and its opposite is the materialisation of spirit. Teilhard opts for progress. The Divine Milieu is both the divine centre and the divine circle, the divine heart and the divine sphere. The Divine Milieu is an essay on the notion of grace. It is written for those who listen primarily to the voices of the Earth: its purpose is to provide a link to traditional Christianity (as expressed in Baptism, Cross and Eucharist) in order to demonstrate that the fears prevalent in contemporary world society as it abuses its very foundation - Mother Earth - may be better understood by the Gospel path. Teilhard's primary purpose is to show a way forward which he sees as the "Christian religious ideal". (shrink)

Resumo: Arthur Schopenhauer ficou conhecido como o pensador do “pessimismo filosófico”. Tratase de uma doutrina que, em linhas gerais, apresenta uma determinada interpretação acerca do valor do mundo, mas que, em seu sentido ainda mais básico, questiona a possibilidade de atribuição de valor ao todo da existência: há “justificação” para a existência? A partir da resposta a essa pergunta, o filósofo alemão desenvolve sua “metafísica da vontade” e, como seu desdobramento, sua teoria da “redenção”, ou soteriologia. Entretanto, o “filósofo do (...) pessimismo” também afirma, em sua obra, que há uma “ordenação moral de mundo” e um “significado moral da existência”, o que parece ir na direção oposta ao “pessimismo”. O presente artigo analisa o significado das noções de ordenação moral de mundo e justificação da existência no pensamento de Schopenhauer, a fim de demonstrar em que medida significado moral da existência e pessimismo filosófico se relacionam no pensamento do autor.: Arthur Schopenhauer is known as the thinker of “philosophical pessimism”. It means, in general lines, the doctrine that presents a certain worldview, but in its more basic sense, it questions the possibility of giving a meaning to the whole of existence: is there “justification” for the existence? By answering this question the German philosopher develops his “metaphysics of the will” and, as its unfolding, his theory of “redemption”, or soteriology. However, the “philosopher of pessimism” also asserts in his work that there is a “moral ordinance of world” and a “moral meaning of existence”, which seems to go on the opposite direction of what is claimed by the “pessimism”. The present paper analyses the sense of the notions of moral ordinance of world and justification of existence in Schopenhauer’s thought, in order to demonstrate how far moral meaning of life and philosophical pessimismo interact in his thought. (shrink)

RESUMEN Giorgio Agamben ha caracterizado las reglas monásticas como la constitución de una forma de vida en que -más allá de la ley- la regla y la vida se tornan indiscernibles. En este artículo asumimos la invitación de Agamben a trazar la historia semántica del léxico de la regla y nos preguntamos qué ocurrió cuando, en la primera Modernidad, las reglas se extrapolaron a la trama completa del mundo de vida, como ocurrió en la espiritualidad metódica de protestantes y jesuitas. (...) A través del análisis de uno de los géneros de discurso que ilustra el encuadramiento normativo de las prácticas modernas en ambientes protestantes y jesuitas, los libros barrocos de regu-lae, caracterizamos cierto régimen discursivo y semiótico que sirvió de marco para el pensamiento metódico moderno y su racionalismo analítico. ABSTRACT Giorgio Agamben has characterized the monastic rules as the constitution of a way of life in which -beyond the law- the rule and the life become indiscernible. In this article we accept the invitation of Agamben to trace the semantic history of the lexicon of the rule and we wonder what happened when, in the first Modernity, the rules were extrapolated to the complete plot of the world of life, as in the methodical spirituality of Protestants and Jesuits. Through the analysis of one genre of discourse that illustrates the normative framing of modern practices in Protestant and Jesuit environments, the baroque books of regulae, we characterize a certain discursive and semiotic regime that served as a framework for modern methodical thought and its analytical rationalism. (shrink)

En República, libro X, Platón justifica su exclusión de la poesía imitativa mediante argumentos metafísicos y psicológicos. Al hacerlo, enfatiza la distancia de los productos de la imitación respecto de la verdad, y los condena porque apelan al elemento inferior del alma. En Sofista 233d- 236c, se propone una crítica similar contra la sofistería. El imitador puede hacer eidola, que puede ser considerado como real por un ignorante. En ambos casos Platón se refiere a la distancia respecto de la verdad (...) que guardan tanto los objetos hechos por los imitadores –pintores, poetas o sofistas– como los destinatarios de tales artes –espectadores u oyentes–. Los paralelismos entre ambos tratamientos son abundantes. Tal «distancia», como tratamos de mostrar, ofrece una clave no sólo para entender la crítica platónica de la mímesis, sino que también arroja luz sobre algunos pasajes de República cuya conexión con el tratamiento de la imitación no es evidente de inmediato: la sección eikasía de la «línea dividida», así como ciertos pasajes de la alegoría de la caverna. Ambos textos, independientemente de las variadas lecturas e interpretaciones que han merecido, aclaran la naturaleza de la mimesis y las críticas de Platón contra ella. Además, testifican la confianza de Platón en que el contacto directo con lo real neutraliza los efectos perniciosos de la imitación Palabras clave: Mímesis; Verdad; DistanciaIn Republic Book X, Plato justifies his exclusion of imitative poetry by means of metaphysical and psychological arguments. In doing that, he emphasizes the distance from truth of the products of imitation, and condemns them because they appeal to the lower element of the soul. In Sophist 233d-236c, a similar critique is directed against sophistry. The imitator can make eidola, which can be taken by an ignorant as being real. In both cases Plato refers to the distance that both the objects made by imitators –painters, poets or sophists– and the recipients of such arts –spectators or auditors– have from truth. The parallelisms between both treatments are abundant. Such «distance», as we try to show, offers a key not only to understand Platonic criticism of mimesis. It also throws light on some passages of Republic whose connection with the treatment of imitation is not immediately evident: the eikasía section of the «divided line», and certain passages of the allegory of the cave. Both texts, independently of the various readings and interpretations they have deserved, clarify the nature of mimesis and Plato’s criticisms against it. In addition, they testify Plato’s confidence that direct contact with the real neutralizes the pernicious effects of imitation. Keywords: Mimesis; Truth; Distance. (shrink)

Comment caractériser les méthodes de démonstration mathématique utilisées dans les Principia de Newton? Ni géométrie à l'antique ni véritable «calcul différentiel», le raisonnement s'appuie sur les figures, mais en supposant qu'elles bougent et se déforment. Les situations infinitésimales sont traitées comme stade ultime de configurations finies, grâce à certains procédés de représentation (témoins finis de l'infinitésimal). Le temps intervient sous deux modes différents dans ces procédés. Les exemples sont pris dans les lemmes de la section I (proportions ultimes) et dans (...) la démonstration de la proposition 48-49 du livre I (rectification de l’épicycloïde). (shrink)

Some philosophers believe that appeals to promoting or maximizing good consequences are a suspect way of attempting to justify coercive interference with another person's actions. Suppose that is true. If there is a presumption that individuals have a right not to be coercively interfered with, then, foregoing utilitarian type appeals, it would seem that the only way to justify coercive interference of a paternalistic sort would be to show that under certain conditions the presumption fails.

RESUMEN Este artículo apunta a someter a consideración si existe o no un fundamento histórico-filosófico para la hipótesis de una homonimia no azarosa entre "escala de tiempo" y "escala musical". Un examen minucioso de ciertos pasajes del diálogo Timeo muestra que Platón fue el primero en sentar las bases para el concepto de tiempo, definido como número, al incorporar el concepto de 'analogía' o proporción, el cual fue desarrollado por los pitagóricos en el marco místico y teórico de los principios (...) emergentes de la armonía tonal. La teoría pitagórico-platónica de proporciones subyace -como intentaré probar- en el concepto aristotélico de tiempo y, en cuanto tal, en la representación tradicional del tiempo como parámetro y escala del movimiento. ABSTRACT This article aims to unpack the query of whether or not there is a historical- philosophical basis for the hypothesis of a non-random homonymy between 'time scale' and 'musical scale.' A deeper look into certain passages of Plato's dialog Timaios, shows that he first laid the foundation for the concept of time, defined as number, by incorporating the concept of 'proportion' or 'analogy', which was developed by the Pythagoreans in the mystical and theoretical frame of the rising principles of tonal harmony. The pythagorean-platonic theory of proportion underlies -as I will try to prove- the aristotelian concept of time, and thus the traditional representation of time as a parameter and scale of movements. (shrink)

The word "truth" retains, in common use, traces of origins that link it to trust, troth, and truce, connoting ideas of fidelity, loyalty, and authenticity. The word has become, in contemporary philosophy, encased in a web of technicalities, but we know that a true image is a faithful portrait; a true friend a loyal one. In a novel or a poem, too, we have a feel for what is emotionally true, though we are not concerned with the actuality of events (...) and characters depicted. To have emotions is to care about certain things: we can wonder whether those things are really worth caring about. We can wonder whether our passions reflect who we are, and whether they constitute fitting responses to the vicissitudes of life. So there are two aspects to emotional truth: how well an emotion reflects the threats and promises of the world, and how well it reflects our own individual nature. That is the starting point of this book, which looks first at the analogies and disanalogies between strict propositional truth and a looser, "generic" sense of truth. As applied to emotions, generic truth is closer to those original meanings: as in a portrait's fidelity or friend's loyalty. Taken in this sense, the notion of emotional truth opens up large vistas on areas of life essential to our existence as social beings, and to our concerns with beauty, morality, love, death, sex, knowledge, desire, coherence, and happiness. Each of those topics illustrates some facet of the dominant theme of the book: the crucial but often ambivalent role of our emotions in grounding and yet also sometimes undermining our values. Emotions act, in holistic perspective, as ultimate arbiters of values where different and independently justified standards of value compete. (shrink)

Il est couramment admis qu’il existe une corrélation, sinon un rapport de cause à effet, entre la fréquence lexicale d’une dérivation et sa productivité, mesurée à l’aune de sa force d’attraction analogique. Or cette thèse est démentie par l’examen détaillé des faits d’apophonie nominale en portugais. De deux alternances qui se partagent un sous-ensemble de nominaux, c’est la dérivation minoritaire, ainsi que le révèle l’analyse d’un corpus de 238 mots, qui, depuis le XIXème siècle, gagne lentement du terrain dans le (...) standard de Lisbonne, et y exerce une force analogique sur l’alternance majoritaire sans commune mesure avec le phénomène inverse. On déduira de cet apparent paradoxe et de sa spécificité dialectale que le véritable moteur du changement analogique ne réside pas dans le nombre d’entrées voire de sorties lexicales, mais dans l’existence, au sein de la grammaire du locuteur, de « schèmes dérivationnels » pouvant à l’occasion être mis en concurrence sous certaines conditions distributionnelles et sociolinguistiques. (shrink)

Il est couramment admis qu’il existe une corrélation, sinon un rapport de cause à effet, entre la fréquence lexicale d’une dérivation et sa productivité, mesurée à l’aune de sa force d’attraction analogique. Or cette thèse est démentie par l’examen détaillé des faits d’apophonie nominale en portugais. De deux alternances qui se partagent un sous-ensemble de nominaux, c’est la dérivation minoritaire, ainsi que le révèle l’analyse d’un corpus de 238 mots, qui, depuis le XIXème siècle, gagne lentement du terrain dans le (...) standard de Lisbonne, et y exerce une force analogique sur l’alternance majoritaire sans commune mesure avec le phénomène inverse. On déduira de cet apparent paradoxe et de sa spécificité dialectale que le véritable moteur du changement analogique ne réside pas dans le nombre d’entrées voire de sorties lexicales, mais dans l’existence, au sein de la grammaire du locuteur, de « schèmes dérivationnels » pouvant à l’occasion être mis en concurrence sous certaines conditions distributionnelles et sociolinguistiques. (shrink)

No texto começa-se por recordar a controvérsia em torno da existência da filosofia portuguesa que se sustenta consubstanciar-se na questão: "há ou não filosofias especificamente nacionais, a cada nação corresponde uma filosofia própria?". Para solucionar o problema, seria indispensável fixar de modo indiscutível as noções de filosofia e nação. Não se aceitando a intuição das essências, que daria de modo directo e imediato as referidas noções, e entendendo-se que conceitos verdadeiros só podem surgir fundados num sistema, tentou-se, apenas, formular definições (...) convencionais de filosofia e nação, para estabelecer relações inegáveis entre elas, o que poderia dar um contributo para a problemática das filosofias nacionais, na hipótese de tais definições serem exactas ou, pelo menos, terem encontrado defensores. Considerou-se filosofia uma concepção do mundo racional, e nação uma certa comunidade de homens ligados pela istória e, porventura, por uma linguagem própria. Se a cada nação correspondesse uma filosofia cair-se-ia no relativismo, que é insustentável. Se se perfilhasse o ponto de vista que a filosofia depende da linguagem, logo da nação, a resposta seria que a linguagem expressa o pensamento, não é o pensamento. Assevera-se que uma concepção racional do mundo é sempre universal e que uma certa comunidade é, a fortiori, particular. A relação entre filosofia e nação será pois a do universal com o particular. Não é lícito absorver a filosofia na nação, como se esta fosse o universal concreto, nem dissolver aquela num universal que, nessa altura, seria abstracto. O universal supera o particular, sem o destruir, estando numa relação dialéctica com ele. O universal é, assim, universalização do particular. Por consequência, a filosofia será nacional mas de um "nacional" que se saiba auto-ultrapassar. O momento nacional é somente um momento da filosofia, não a própria filosofia na sua universalidade. /// Le texte commence par rappeler la controverse autor de l'existence de la philosophie portugaise, dont on affirme qu'elle s'identifie avec la question "y a-t-il, ou non, des philosophies spécifiquement nationales? A chaque nation correspond une philosophie propre?". Pour apporter une solution à ce problème, il serait indispensable de fixer de façon indiscutable les notions de philosophies et de nation. Comme on n'accepte pas l'intuition des essences, qui fournirait de façon directe et immédiate les notions mentionnées et comme on pense que de vrais concepts ne peuveunt surgir que fondés en un système, on a seulement essayé de formuler des définitions conventionnelles de philosophie et de nation en vue d'établir des relations irrécusables entre elles, ce qui pourrait constituer un apport pour la problématique des philosophies nationales, dans l'hypothèse que de telles définitions sont exactes ou ont, pour le moins, rencontré des adeptes. On considère la philosophie comme une conception rationnelle du monde et la nation, une certainne communauté d'hommes liés par l'histoire et, en particulier, pour une langue propre. Si à chaque nation correspondait une philosophie, on tomberait dans le relativisme, ce qui est insoutenable. Si l'on partageait le point de vue d'après lequel la philosophie dépend du langage, par suite, de la nation, la réponse serait que le langage exprime la pensée, n'est pas la pensée. On assure qu'une conception rationnelle du monde est toujours universelle et qu'une communauté donnée est particulière. La relation entre philosophie et nation sera donc celle qui existe entre l'universel et le particulier. Il n'est pas licite d'absorber la philosophie dans la nation, comme si celle-ci était l'universel concret, ni dissoudre celle-là dans un universel qui alors serait abstrait. /// Is there or is there not a specifically national philosophy? To each nation is there a corresponding philosophy? To answer these questions, which are certainly pertinent to the controversy concerning the existence of a Portuguese philosophy, one should state clearly what can be meant by philosophy and nation. By eliminating the approach by which one imagines it possible to have immediate and direct intuitions of these notions and by considering that true concepts are those that can be founded within a system, an attempt has been made here to formulate conventional definitions of philosophy and of nation in the hope that these definitions could be conjugated and made more precise. The idea that there be at the same time a rational world and a particular rationality, belonging to a particular community of men bound together by a common history and language, has been judged illusory. If to every nation there were a corresponding philosophy, an unbearable relativism would prevail. If one were to maintain that philosophy depended on language, and thus a nation, then the response would be that while language expresses thought, language is not thought. It is not legitimate to assimilate philosophy to a nation, as if the latter were a concrete universal; in this sense, it would be simply abstract. The universal overcomes the particular without destroying it, for the relationship is dialectical in nature: the universal is thus the universalization of the particular. Therefore, philosophy in national if one considers national as that which is capable of overcoming itself; the national moment is only a moment of philosophy, and not philosophy as such in its universality. (shrink)

On trouvera dans ce volume des textes qui refletent certains aspects de la dernieres philosophies de Maine de Biran, ainsi que de nombreux temoignages de ses lectures entre 1818 et 1823. Sa pensee se developpe selon trois perspectives: une redefinition de la philosophie a l'occasion d'une critique detaillee de Bonald (sur l'origine du langage et la definition de l'homme, notamment), une reflexion sur la morale (qui s'efforce de trouver une troisieme voie a partir de Condillac et Kant), et une reprise (...) de la tradition religieuse (Lamennais, Bossuet, Fenelon, commentaire de l'Evangile de saint Jean). Son evolution vers un platonisme de plus en plus marque, la presence croissante du christianisme peuvent se lire a travers de nombreux textes et appendices - tous inedits (sur Plotin, Proclus, saint Augustin) - ou s'elabore plus nettement le theme de la troisieme vie. (shrink)

L’auteure présente ici un exemple des liens associant l’interprétation et la traduction, celui de la comédie ancienne d’Aristophane. Dans une première partie, elle expose les problèmes généraux de la traduction, quelques-unes de ses théories et certains des obstacles qu’elle rencontre de manière permanente, avant de se concentrer progressivement sur les problèmes théoriques et pratiques particuliers que l’on rencontre en traduisant une comédie grecque ancienne, et la difficulté à proposer une méthode permanente. Dans une seconde partie, l’auteure expose des cas concrets (...) de ces problèmes, en abordant la question de la traduction des noms propres « parlants » : elle présente plusieurs exemples de solutions proposées pour traduire ces noms, avec leurs intérêts et leurs limites dans chaque cas, et avec leurs présupposés théoriques. L’auteure conclut sur la nécessité de traduire ces noms de comédie au cas par cas, en se fondant sur la priorité donnée par M. de Launay à la traduction des « articulations de sens ». (shrink)

La postérité, on le sait, ne fait pas toujours dans le détail. Elle distribue les bons et les mauvais points suivant une logique qui apparaît parfois très arbitraire. Jules de Gaultier, philosophe original, lecteur attentif de Schopenhauer et de Nietzsche, surtout connu pour avoir donné ses lettres de noblesse à la notion de Bovarysme, en sait quelque chose. Ayant joui d'une certaine reconnaissance en son temps il est tombé, depuis de longues décennies dans un oubli quasi-total. L'essentiel de la philosophie (...) de Jules de Gaultier réside dans la certitude que " toute réalité qui se connaît elle-même se connaît autre qu'elle n'est. " Tous les élans vers le réel sont vains : l'homme ne peut avoir qu'une vision faussée du monde. Toutes les reconstructions de la réalité phénoménale, même les plus prétendument scientifiques, ne sont que des reconstitutions illusoires et mensongères de ce qui est réellement. Dans ce contexte, l'homme n'a que deux alternatives " croire " ou " contempler " ; soit il se noie dans le réel sans se poser de questions, à la manière du croyant accroché à sa foi, soit il adopte, vis-à-vis du monde qui l'entoure une attitude spectaculaire qui, si elle ne lui permet pas d'en saisir les mécanismes profonds, l'empêche d'être dupe de ses illusions. La pensée sans concessions de Jules de Gaultier nous entraîne, certes, dans les dédales d'un monde inquiétant, tragique même, sans consistance réelle, sans but ; mais elle rend également à l'homme toute sa dignité et lui redonne les rênes de son destin : le réel n'est rien d'autre que ce que je veux qu'il soit, nous dit Jules de Gaultier... Conclusion effrayante pour beaucoup ; ultime consolation pour les plus sages. (shrink)

Les historiens de la philosophie s'intéressent beaucoup à la logique mais assez peu, au total, à la logistique. Primum vivere, deinde philosophari, dit la sentence latine : 'D'abord vivre, ensuite philosopher.' Certes, mais pour vivre, encore faut-il avoir de quoi vivre. Les philosophes, de quoi vivaient-ils? Étaient-ils riches ou pauvres? Vivaient-ils de leurs écrits? Comment négociaient-ils leurs droits d'auteur? Étaient-ils rentiers, héritiers ou bien étaient-ils obligés de travailler à côté? Étaient-ils pingres ou généreux avec les autres? Et comment ont-ils pensé (...) l'argent dans leurs textes théoriques? Que penser enfin de certaines tendances contemporaines du 'business de la pensée' chez les intellectuels? C'est à ce questions, et à quelques autres, que ce livre entend fournir des éléments de réponse en proposant à travers une galerie de portraits qui va de Platon à Sartre jusqu'aux philosophes actuels une réflexion sur la vie matérielle des penseurs."--Page 4 of cover. (shrink)

RESUMO Neste trabalho, proponho uma leitura de aspectos discursivos do curta-metragem de ficção Recife frio, de Kleber Mendonça Filho, com o objetivo de refletir sobre como a hibridização de gêneros na obra, decorrente da presença de gêneros intercalados no filme, cria sentidos e provoca determinada postura na interlocução com os espectadores. Para tanto, discuto alguns conceitos-chave da teoria bakhtiniana, descrevo momentos específicos do curta-metragem e proponho análises pontuais de determinadas cenas ou sequências. A forma de diálogo com o corpus segue (...) os pressupostos da poética sociológica que perpassa as discussões empreendidas por Bakhtin e pelos demais pesquisadores do Círculo. As reflexões apresentadas apontam para um jogo de cena entre ficção e realidade, que, no curta, são acionados pela presença de elementos que podem ser associados ao gênero documentário. ABSTRACT This paper proposes a reading of discursive aspects in Recife Frio, a short film by Kleber Mendonça Filho. It aims at reflecting on how genre hybridization, which results from the presence of incorporated genres, creates meanings and provokes certain attitudes in the interaction between film and spectators. To do so, I discuss some key concepts of Bakhtinian theory, describe specific moments of the short film, and finally conduct a pointed analysis of specific scenes or sequences. This form of dialogue with the corpus follows the assumptions of the sociological poetics that traverse the discussions done by Bakhtin and the other researchers of the Circle. These reflections point to a play between fiction and reality, which in the film is triggered by the presence of elements that may be associated to the documentary genre. (shrink)

Étudier les actes de requête dans les discours prononcés aux Nations Unies s’avère d’une utilité certaine dans le travail de caractérisation de ce sous-genre diplomatique. La formulation indirecte des actes de langage et les procédés linguistiques qui éloignent les sources potentielles de confrontation révèle des discours contraints par l’exercice de la « politesse », au service de l’impératif institutionnel de valorisation du consensus. Ces discours qui s’éloignent du fonctionnement du langage ordinaire transfèrent la prise en charge de l’énonciation aux États-membres (...) qui sont ici de véritables locuteurs et qui partant parlent en leur propre nom. L’on observe alors l’impact d’un contexte socio-discursif sur le fonctionnement de langue. Les requêtes formulées dans ces discours reflètent les problématiques qui préoccupent les États membres, puisque dans bien des cas, une requête peut être l’aveu d’un manque. Les verbes illocutoires donnent un bon aperçu des « façons de parler » et témoignent d’ores-et-déjà d’une routinisation des pratiques langagières. (shrink)

Il peut sembler de mauvaise méthode et même de mauvais augure pour la recherche en général de voir un article de plus limiter son propos à la justification du choix, heureux ou malheureux, de son titre. Au risque de décevoir et de perdre les premiers lecteurs, ce pourrait bien être le cas ici : sont mis en relation et même dans une relation privilégiée, celle de types-idéaux distincts de la réalité empirique fluctuante, les concepts de passivité et d?inconscient (en tous (...) les cas de raisonnement inconscient, soit une place très particulière accordée à l?inconscient, comme on va le voir). Or, s?il est sûr que ces concepts ne se recouvrent pas, il n?est pas du tout certain qu?ils se recoupent même a priori. Les lignes qui suivent seront donc consacrées à la jonction possible d?un concept de passivité et d?un concept d?inconscient, jonction qui trouve peut-être sa meilleure occasion dans la psychophysiologie de Wilhelm Wundt. Mais pour qui s?est penché un peu sur ces questions, l?entreprise semble plutôt désespérée. Le premier obstacle, de taille, est le suivant : si l?on entend par passivi­té l?ensemble des activités pré-réflexives de la conscience, il se pourrait fort que la catégorie de la passivité telle qu?elle est élaborée en site empiriste au xix e siècle ne recoupe a priori aucun concept d?inconscient, pour la simple raison qu?elle apparaîtrait dans le cadre de psychologies génétiques qui. (shrink)

Résumé L’équilibre des forces (le pape, l’empereur, le corps épiscopal) fut plus apparent que réel à Chalcédoine. Sa définition n’en a pas moins sa validité permanente : empêcher d’occulter la réalité humaine du Christ, tout en tenant qu’il est « un seul et le même » avec le Verbe. Deux christologies savantes, celle d’Antioche et celle d’Occident résumée par Léon, se sont ici heurtées et combinées avec la vision de la personne du Christ se constituant à Alexandrie, formulée non sans (...) imprécision par Cyrille. Refus par certains orientaux des « deux natures après l’union » pour « une seule nature incarnée du Verbe ». « Jacobites » et « melkites ». Éclaircissement de Constantinople II (553) relativement à la notion d’hypostase. Situation actuelle de la christologie chalcédonienne. (shrink)

"œUna interpretaci�n de la interpretaci�n psicoanal��tica"Se parte en este ensayo de la noci�n de interpretaci�n como un proceso que asigna un significado al referente que se va a interpretar. Queda dividido en tres secciones que corresponden a objetivos que la autora se ha fijado cubrir: en primera instancia, se hace una interpretaci�n de la interpretaci�n empleando la llamada concepci�n estructural de las teor��as cient��ficas; posteriormente se aplica esta interpretaci�n de segundo nivel a la interpretaci�n psicoanal��tica para, finalmente, hacer un comentario (...) sobre la postura que el psicoanalista Juan Tubert-Oklander tiene sobre la interpretaci�n psicoanal��tica"œAn interpretation of the psychoanalitic interpretation"This essay understands interpretation as a process that gives a meaning to the object which will be interpreted. It is divided into three parts that try to fulfil certain goals established by the author: first, using the socalled structural conception of the scientific theories, an interpretation of the interpretation is made; then, this second degree interpretation is applied to the psychoanalitic interpretation, and finally there is a comment about Juan Tubert-Oklander attitude toward psychoanalitic interpretation. (shrink)

Certain dialogism is generally recognized in the founding moments of Western philosophy, and it is possible to see various forms of intertextuality in our philosophical tradition. In spite of certain monological temptations, philosophy is not a self-demonstrative system; it has woven its texts quoting other discursive voices and through the invocation of borrowed words. This article aims to outline a discontinuous overview of quotation rhetorical functions at different moments of Western philosophy. The philosophical quote has contributed to discursive authorization or (...) to provide shared discursive repertoires, but also to invocate other intertextual voices discursive or integrate other texts in the meta-discourse of the philosopher. Nowadays the disciplinary regulation of citation practices and the bibliometric economy of impact indices threaten that dialogic and intertextual legacy. (shrink)